MATINÉE POUR LE SEIGNEUR

INVITE AU PARDON

 

Dimanche 04 décembre 2005, 2° dimanche de l'avent, père Régis accueillait madame Odile OLIVEIRA de l'ACNAV (Association catéchétique nationale pour l'audiovisuel) pour animer notre réflexion sur le pardon.

A partir de l'Évangile du fils prodigue, madame OLIVEIRA nous a présenté un montage audiovisuel sur la fresque réalisée par le Frère YVES.

 

Frère Yves est moine à l'abbaye de la Pierre qui Vire. Il a réalisé une fresque divine sur la parabole du fils prodigue.

Après le visionnage du film, nous avons découvert les saveurs de la fresque en 3 groupes.

  • 1er atelier : A partir des éléments visuels, comment la construction des images donne à voir déjà la relation entre le père et le fils ?
  • 2ème atelier : A partir du texte, comment l'écriture avec des mots d'aujourd'hui nous invite à une écoute nouvelle de la parabole ?
  • 3ème atelier : A partir des symboles et des références biblique inscrits dans la vidéo, percevoir qu'entre Dieu et les hommes, une histoire se relit dans la durée.

Nous avons ensuite partagé nos découvertes.

Fort de ce que j'ai entendu des autres, fort du partage, cette parole s'adresse en moi.

Qu'est ce que j'en retiens ?

Le partage a été réalisé ensuite au cours de l'Eucharistie dominicale animée par la chorale du secteur.

Nous pouvons largement remercier Madame OLIVEIRA et Père RÉGIS pour ce moment de cheminement au cours de l'avent pour préparer un Noël RAYONNANT. 

 

TEXTE DU NOUVEAU TESTAMENT

Évangile selon St Luc, chapitre 15


Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ' Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient. ' Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ' Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. '
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut, et fut saisi de pitié : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : ' Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...' Mais le père dit à ses domestiques : ' Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que. voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ' C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. ' Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer.
Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : ' Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! ' Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.